Le décès de Joyce Echaquan tire les rideaux sur un décor plus sombre
Plusieurs ont été témoins de situations reprochables dans le système de santé estiment plusieurs professionnels…
Quelques instants apès le décès de Joyce Echaquan, le système de santé est rapidement tombé sous les projecteurs afin que les médias conventionnels puissent mettre en lumière les circonstances entourant sa mort suspicieuse.
L’émoi causé par cet événement malheureux avait soulevé l’indignation des Québécois concernant le sort qui fut réservé à l’Attikamek de 37 ans mère de sept enfants durant son court séjour à l’hôpital de Joliette.
À ce jour, d’autres révélations et témoignages considérables sont apparus parmi les professionnels de la santé tirant les rideaux sur un décor plus sombre et insoupçonné.
« La chute d’un membre des Premières Nations que l’on a reliée à l’alcoolisme alors qu’un scan a révélé un cancer du cerveau ; un médecin qui s’acharne à tenter de convaincre les proches d’un Autochtone mourant de lui injecter de la morphine même s’il en refuse dans sa langue maternelle ; une appendicite minimisée par un soignant qui considérait le patient « juste saoul », retardant son évacuation par avion pour se faire opérer. »¹
Ces affirmations ne sont qu’une infime partie des cas rapportés de discrimination envers les Autochtones que Le Journal De Montréal a obtenu en entrevue avec six médecins, un psychologue et une travailleuse durant les derniers jours.
Encore plus intriguant, Georges-Hervé Awashish, un autochtone qui avait porté plainte la semaine du 5 octobre pour propos racistes à l’Hôpital de Chicoutimi est décédé en fin de semaine alors qu’il y était hospitalisé.
La famille de ce dernier n’a pas hésité a exigé une autopsie pour connaître les causes du décès. Il semblerait que les discriminations vécus par Joyce Echaquan ne soit pas un cas isolé.
Croyez-vous qu’il y est bel et bien un racisme systématique au Québec?
Source¹: https://www.journaldemontreal.com/2020/10/11/joyce-nest-pas-la-seule-victime
